|
| | What do we say to the god of death ? ♦ Arès | |
| Auteur | Message |
---|
souvenirs : 49 avatar : James Mcavoy copyright : Odistole
| Sujet: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 5 Juil - 21:16 | |
| Arès Hidalrson nom ≈ vestige d'anciens patronymes scandinaves, Arès n'est pas le fils d'Hidalr, sans doute un ancêtre de la famille de son père. Il y a là juste un murmure de ses origines, quelque part en Islande, et une plaisanterie récurrente sur ses lèvres à chaque fois qu'un lambda se retrouve incapable de le prononcer.prénom ≈ Si on préfère d'habitude les autres dieux grecques pour nommer un enfant, c'est vers le dieu de la guerre que se tourna les parents. Arès , le dieu de la guerre, mais également de la vengeance. Un dieu droit et juste, mais aux attributs bien variés. Il y a plus d'une caractéristique qu'Arès a repris du dieu de la guerre. surnom ≈ Avec un nom aussi court, il est difficile de trouver un surnom qui en soit dérivé. Azael a le mérite de lui en trouver, à son grand dam.âge du personnage ≈ trente-sept ans et toutes ses dents, croyez-le ou non. date de naissance ≈ le cinq septembre mille neuf cents soixante-dix-huitlieu de naissance ≈ Ottawa, Canadavos origines ≈ mixage de génétique, il y a sans doute plus d'une origine à dénoter. Mais une forte influence islandaise , américaine et française est notable en plus d'être canadien orientation sexuelle ≈ Pas de descrimination, Arès ne s'est jamais réellement arrêté sur un sexe, mais plutôt une personne. Il oscille avec des périodes de bisexualité où son attirance va plutôt vers ces messieurs, mais de nos jours son orientation sexuelle est définitivement azaelienne, attirance absolue pour son fiancé. statut civil ≈ une promesse verbale, celle de s'unir devant l'Etat et Dieu, un statut bancale car aucunement officiel. Fiancé à une ombre dont il ne trouve pas la lumière. Il se refuse d'être veuf, le terme même vexe son espoir. fonction ≈ Professeur de sciences appliquées à l'université , mais ce travail ne lui rapporte plus rien de nos jours. Son savoir cependant, est bien utile quand il advient de créer des compositions chimiques ou de savoir que la physique est une alliée de poids quand chaque bruit est un ennemi de la survie. Ses fonctions au camp sont variés , il s'occupe de l'amélioration et maintenance des installations, aide à la plantation quand nécessaire, et compte parmi les responsables de l’armurerie, car il crée certaines armes, bombes, systèmes de défense pour le camp. défauts ≈ cynique , têtu, rancunier , sur les bords mélodramatique, trop cérébralqualités ≈ loyal, obstiné, intelligent, débrouillard, versatile groupe ≈ We protect ▬ comment comptez-vous survivre ? Survivre au lieu de vivre. Une routine abrutissante que celle de la survive. Lever – aguets – coucher. Je n’ai plus fermé l’œil depuis bien longtemps. Ma paranoïa s’installe doucement, si je veux survivre, je dois le faire en groupe, mais le groupe ne m’inspire pas confiance. Toujours sur ses gardes, toujours calculer les probabilités. Je n’ai pas goût pour la mort, je ne la cherche pas, mais si elle vient me prendre, ainsi soit-il je ne la crains pas. J’ai fait bien des choses dont je ne suis pas fier. Arès n’aurait jamais tué d’homme ….je l’ai fait. J’ai subi une scission dans mes valeurs et croyances. J’ai été au-delà de ce que je pensais être capable de faire pour survivre. L’instinct animal a des vertus … mon moteur…protéger ce qui me reste et retrouver ce que j’ai perdu … s’il est encore en vie …mon deuil …je ne l’accepte pas, pas maintenant, pas jamais. Construction de phrase enfantine, je sais, mais je n’ai pas le temps pour m’abandonner à l’espoir et pas assez de cran pour m’en séparer. Mon but est simplement de voir demain …par n’importe quel moyen possible tout en ne m’abandonnant pas trop …je dois garder une part de moi …afin qu’Azael me reconnaisse…. ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲Kygo K 25 ans 05/07 crédits James McAvoy
Dernière édition par Arès Hidalrson le Mar 19 Juil - 4:52, édité 5 fois |
| | | souvenirs : 49 avatar : James Mcavoy copyright : Odistole
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 5 Juil - 21:18 | |
| raconte-moi une histoire Le souvenir semble loin à présent. Celui de mon enfance. Le corps de la jeunesse, la fougue, l’envie, la découverte de la vie ; des notions simples pour un enfant. Je ne prétendre à la même vantardise maladroite de certains qu’une enfance rude les avait forgés. Loin de là. D’un banal ennuyant pour un conte tel que celui-ci, je grandis dans l’amour et le chérissement de parents qui se seraient arrachés les yeux pour mon bon plaisir. Non pas que je suis aussi sadique par nature. Ce que je veux dire , par-là, je suppose, c’est que ma sombre nature ne s’explique pas dans mes racines. J’aime à croire que tous ces hivers passés entre chocolats chauds et luges sont en fait les remparts devant mon changement. La seule raison expliquant pourquoi cette noire folie ne m’a pas encore aspiré dans ce siphon sans fin. Ces temps me manquent. Je veux dire par là qu’en tant qu’enfant, ma seule préoccupation étaient de gagner à ce jeu ou réussir ce dessin et de me braquer à chaque petite injustice juvénile que la vie m’avait réservée. Rien de bien grave bien sûr, seulement j’éprouve encore une amertume de ne pas avoir été cru quand j’ai affirmé ne pas avoir triché que c’était Franklin Benjamin Spencer qui avait tout recopié. J’ai bien, plus de 30 ans plus tard, le droit d’encore m’énerver pour si peu. Non pas que cela change grand-chose à l’heure actuelle. Si cela se trouve, Franklyn doit être mort depuis le temps, ou peut-être il continue son travail de gloutonnerie à un autre niveau. Je dois dire que j’en tirerai une petite satisfaction … me réjouir du mauvais sort d’autres. Il semblerait que cela soit une partie de moi également. Je ne me la connaissais pas avant tout cela … Mais est-ce vraiment important dites-moi ? Cette existence moribonde m’entraine dans des pensées plus monotones. Un automate, j’aimerai bien être un automate. Peut-être alors les souffrances des absences non éclaircies en seraient plus faciles à porter. Ces gens qu’on aime et qu’on ne reverra peut-être jamais. Je pense là à mes parents. Il me vient des images singulières de mon père. Mon père, c’était un homme de l’armée, je suppose que si je me débrouille correctement en survie, c’est grâce à lui et son insistance que j’ai des notions. C’était un homme de valeur, rigide sur les bords, mais bon, incapable d’oublier ce qu’il avait vu…je comprends à présent ce regard fuyant la réalité des choses. Je l’ai compris dès le premier cadavre qu’il m’ait été donné de voir. Et puis ma mère … ma chère maman, ses pâtisseries me font encore saliver, et la douceur de ses mots a toujours été un infaillible soutien. Je n’ai plus de nouvelles …quand le monde s’est progressivement effondré, la technologie l’a suivie. Tout ce qu’il me reste, c’est un message vocal d’un stupide thanks giving sur un téléphone que je ne peux plus charger régulièrement et qui repose comme une sainte relique dans ma maison. Il a encore un peu de batterie, mais je le garde éteint…au cas où …les mauvaises nouvelles n’arrivent pas quand l’objet est éteint …c’est la logique même.
La logique…j’en connais un bout à ce sujet après tout. J’ai de la matière grise comme l’on dit. Les équations abstraites pour d’autres sont pour moi aussi claires que ces mots que j’écris. Je ne fais pas parti des scientifiques qui s’oublient ou oublient le monde. Je suppose que dans cet aspect je ressemble plus à Hawkins. Sens de l’humour surtout …il a un goût amer maintenant, tranchant et implacable. Si un poing s’heurte à ma joue, ce ne serait point étonnant. Et c’est la science qui me donne un usage dans ce camp. Ces années en chimie et physique avancées au MIT du haut de mes 16 ans m’ont finalement servi. Dans un monde où la survie est le pouvoir, un certain pouvoir l’est aussi. Je ne me voyais pas réellement en créateur d’armes chimiques et autres générateurs, mais on s’adapte ou on meurt après tout. Ironique quand on y pense, car je n’ai jamais aimé me salir les mains. Mon esprit était académique avant, moins centré sur l’application et plus la théorie des sciences qui me passionnaient. C’est dans ce but que j’ai viré vers le professorat. Une envie de rupture, le meilleur choix de ma vie…pourquoi ? Tout simplement parce que dans cet effet papillon de changer de ville, de travail, d’occupation et de cercle social, cela m’a permis de rencontrer ce que je ne peux expliquer par une simple formule chimique qu’est l’amour. Ma plume se fait aussi lourde que le nœud au fond de ma gorge. Je n’aime pas en parler, encore moins écrire ce qui se passe réellement derrière ma façade si bien taillée pour cette dystopie grotesque. Je ne sais pas si je veux d’une trace écrite de quelque chose de si privé – j’ai besoin d’y réfléchir, étant ici mon propre psychiatre et mes pensées mes fleuves de doutes sur la question –
- - - - - --- ------ ----- ---- - - - -
C’était une fête comme une autre. Je ne suis pas un fêtard, je ne l’ai jamais été, mais l’être humain est un animal social et il a besoin d’interactions. Ce n’était pas avec grande conviction que j’avais suivi mon ami. Une bouteille offerte rapidement et prostration dans un coin près du buffet. J’imaginais ma soirée se terminer ainsi, attendre la décadence de l’alcool et de la bonne nourriture - pourtant ma soirée se termina très différemment et de manière très inattendue. Il se démarquait de la foule, je ne sais trop dire pourquoi. Je ne crois pas aux coups de foudre, mais je crois à la théorie des particules. Deux particules radioactives qui s’accrochent à l’autre pour former un atome soudé. Je parle en métaphore physique, mais c’est le plus proche de mon ressentiment que je peux décrire sous forme de mots. Peut-être que finalement certaines choses n’ont pas besoin d’être décrite. Ce soir-là, plus que jamais, j’ai eu une raison de rester à Macon, et cette raison s’appelait Azael. Je n’ai pas besoin de m’étaler sur les fioritures de l’amour. Maladroit, chancelant et assommant, tel un gaz il m’a happé au fil des jours, mois, demeure ensemble, vie domestique et avant même que je n’ai pu cligner pour réaliser que cet homme s’ancrait à ma vie telle une agréable sangsue, j’avais une bague au doigt. Que cela soit clair, je décris rapidement ce qui a mis du temps à s’installer. Il ne faut pas croire que je suis facile quand il s’agit de sentiments. Autant que j’aime les observer chez les autres, les ressentir en général me cause une hypoxie apparente. Je n’ai jamais été démonstratif de ce qui m’avait été donné. Tendresse et doux gestes ne sont jamais venus à moi naturellement …contrairement aux réflexes qui enveniment mes muscles à présent.
Elle me manque cette vie que je considère comme insouciante…avec des détails insignifiants …qu’on me donne cette carte d’impôt à remplir plutôt que d’éclater un œil nauséabonde à ces créatures. Qu’on me rende ces catalogues de mariages aux variétés de fleurs imprononçables plutôt que de m’imposer une errance d’hérétique, à chercher l’être aimé. Par moment j’espère le trouver mort …d’autres mon cœur s’enserre en reconnaissant une silhouette qui lui ressemble …mais ce n’est jamais lui … je sais qu’il n’est pas en enfer … l’hôpital n’est plus qu’une morgue sectaire, une prison dans laquelle je ne l’ai pas vu évoluer ….j’y suis allé au tout début…espérant l’y trouver …. Mais ….les choses ne sont pas passées comme il fallait. Pourquoi est-ce que je m’impose de le chercher ? Me cherche-t-il lui ? Partage-t-il les mêmes doutes et angoisses que moi ? S’est-il consolé dans la couche d’un autre par instinct ou besoin de rapprochement ? Questions après questions fatiguent mon cerveau et l’abroutissent. J’ai caché l’alliance. Personne n’a besoin de savoir. Je ne fais pas confiance aux vivants …jamais aux vivants … les morts ne racontent pas d’histoires, et les marcheurs sont des honnêtes gens. Peut-être pourrais-je la troquer contre un vélo ou une moto …cet alliance peut être utile … peut-être le laisserai-je partir …me défaire d’Azael et de sa présence fantôme …peut-être serai-je mort demain et cela n’aura plus aucune importance au final.
Dernière édition par Arès Hidalrson le Mar 19 Juil - 4:44, édité 4 fois |
| | |
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 5 Juil - 21:30 | |
| |
| | | souvenirs : 700 avatar : Sam Claflin copyright : emy
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mer 6 Juil - 0:55 | |
| rebienvenue avec ce personnage tu fais un heureux courage pour ta fiche |
| | |
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mer 6 Juil - 2:35 | |
| McAvoy Bienvenue Arès |
| | | souvenirs : 49 avatar : James Mcavoy copyright : Odistole
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Lun 11 Juil - 16:16 | |
| Re-merci pour votre accueil, j'espère ne pas vous décevoir. J'essaie de terminer cela aujourd'hui, j'ai écrit une bonne partie dans l'avion *vive les moments sans net lol* |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Lun 11 Juil - 20:28 | |
| Bienvenue. |
| | | souvenirs : 735 avatar : Adelaide Kane copyright : electric bird.
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 12 Juil - 0:21 | |
| |
| | | souvenirs : 49 avatar : James Mcavoy copyright : Odistole
| | | |
| | | |
| | | | souvenirs : 49 avatar : James Mcavoy copyright : Odistole
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 19 Juil - 4:57 | |
| fiche terminée, à vous les studios pour le jugement dernier |
| | |
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès Mar 19 Juil - 10:18 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: What do we say to the god of death ? ♦ Arès | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|