EVENT ≈ GROUPE 1.

Je viens de le retrouver, lui, mon tout, ma moitié, l'unique raison de vivre que je pouvais encore avoir. Et désormais je ne suis plus seul, il est là maintenant, Arès reprend sa place petit à petit, et même si c'est encore compliqué parce que je ne suis plus le même, j'ai bon espoir. Nous sommes trois à partir de maintenant ; lui, Ainsley et moi. Nous nous efforçons de vivre, dans l'optique de rejoindre ce fameux camp final dont Arès est parti pour me retrouver. Mais il y a eu cet incident, cette explosion qui a retentit dans le centre ville de Macon, faisant que des centaines de rôdeurs nous ont encerclé. Nous avons été tous les trois contraints de nous enfuir, de partir pour notre vie. Rapidement confinés dans cet endroit de malheur, ce centre commercial dont les lumières sont éteintes depuis longtemps. Seuls les rayons du soleil perçant à travers les toits en verre éclairent les lieux. Et j'ai peur, pour eux, pour moi. Nous devons survivre. Et hors de question d'user d'armes à feux, ce serait en rameuter encore plus. Déjà qu'il y en a au moins une bonne centaines. Mais qu'a-t-on fait pour mériter tout ceci ? Et qui a fait exploser le centre ville ? Autant de questions qui ne trouveront malheureusement aucune réponse pour le moment. Mais il n'est plus temps de fuir, de toute manière pour aller où ? On ne peut plus sortir et nous ne sommes pas seuls ; il y a d'autres survivants, d'autres gens. Le couteau en main, nous devons nous battre, je ne les connais pas, peut-être que ce sont des allumés de l'hôpital, peut-être pas, mais il n'y a qu'une chose maintenant. Luter pour rester en vie.

Maudit jusqu'à la moelle, Drake ne pouvait se résoudre à abandonner ses principes en laissant se démerder les autres commencer à se morfondre à cause d'un type qui n'est pas revenue depuis un moment. Etait-il mort ? Servait-il de steak à un marcheur ? Il connaissait les risques et pourtant il était sortit donc qu'il se démerde avec sa chance, voilà ce que pensait Drake à l'instant où il leva les yeux vers les nuages en apercevant la colonne de fumées. Se rabaisser à un tel niveau serait un déshonneur qu'il aurait du mal à fuir à l'image du responsable de la mort de sa famille qui avait prit la fuite avant qu'il ne revienne et ne goute le plaisir de se faire éventrer avec une simple flèche. La fureur était toujours omniprésente dans l'esprit de cet homme meurtri qui en sortant en extérieur cherchait en réalité à retrouver l'individu, le responsable de ce double meurtre même s'il revenait optionnellement avec des provisions. Un mal pour un bien comme on dit même si c'est encore et toujours Drake qui en souffre intérieurement au final.

C'est donc tout naturellement qu'il s'est dirigé vers le centre commercial aux commandes de son Harley dans l'infime espoir de retrouver Arès ou du moins quelque chose pouvant confirmer si oui ou non il était en vie...ou mort. Sérieusement, il commençait à en avoir ras-le-bol d'entendre certains parler d'Arès à longueur de journée en se demandant s'il était en vie ou non, d'entendre certains se plaindres de sa trop longue absence. Ne jamais s'attacher aux autres, ça porte souvent préjudice. Le moteur ronronnant grossièrement, les mains bien posées sur le guidon, le regard concentré, Drake vit le paysage défiler tout autour de lui tout en tentant d'analyser quelques détails pouvant le conforter dans l'idée qu'il ne venait pas de faire une erreur pouvant lui couter cher. Il se jurait déjà que si c'était le cas alors il est clair que plus jamais il prendra une telle décision et suivra son instinct au lieu d'un honneur piégé. Un piège qui n'en était pas vraiment un dans le sens où il le vit avec deux autres personnes entrant dans un magasin. Qui étaient-ils ? De loin il avait du mal à pouvoir bien distinguer la chose. Il lui fallait le rejoindre et le ramener au camp avant que l'inquiétude ne s'installe puis la panique. Une dernière ligne droite suffit à Drake pour franchir la double porte du centre commercial et pas à pied seulement, mais bien avec sa moto. Il ne comptait pas abandonner sa bécane aux rôdeurs qui se dirigeaient vraisemblablement vers eux. Et puis qui ça gênerait après tout ? Le directeur du centre commercial devait être mort à l'heure qu'il est et si ce n'était pas le cas cela ne changerait rien au fait que Drake continuera d'avancer avec sa bécane. Cependant il prit soin d'éteindre le moteur tout en s’avançant plus profondément dans le centre tout en marchant à coté.

" Qu'est-ce que tu fous ?"

Laissant sa bécane de coté en y mettant la béquille, il leva son arbalète en direction de l'homme aux cotés d'Arès. Qui était-il ? La méfiance était de mise et Drake ne faisait aucune exception lorsque cela concernait un inconnu qu'il soit aux cotés d'Arès ou non.

" C'est qui lui ?"

Demanda t-il froidement tout en continuant de pointer l'arbalète vers l'individu, le toisant durement du regard. Prendre le moindre risque n'est pas une option.

Dés les premiers rayons du soleil, avec Oswin, nous devions aller refaire nos stocks. Nous avions besoin de plus d'armes, de plus de nourriture. Nous nous étions un peu éloignés du centre-ville de Macon. Nous devions explorer une bonne partie de la ville et ses alentours pour trouver de nouvelles choses, tout le monde cherchait tout le temps aux mêmes endroits, de nouvelles choses pouvaient arriver. Quelqu'un pouvait bien mourir avec ses affaires, ou avoir dû abandonner ce qu'il possédait, en avoir perdu une partie ou rien du tout. La plupart du temps, c'était la quatrième option : rien du tout, mais nous devions chercher pour tenter de survivre. Oswin et moi-même étions assis sur le sol, au milieu de débris, un peu épuisés par la marche et les recherches. Un biscuit en main, je regardais les quelques munitions que j'avais trouvées pour mon arme, c'était parfait, depuis que je l'avais, je n'avais jamais eu de munitions, autant dire qu'elle ne m'avait jamais servi. Je profitais du calme, des rues désertes, je pouvais presque croire être retournée dans le passé. Un bruit sourd m'avait vite fait revenir à la réalité. « C'était quoi ça ? » J'avais l'impression d'avoir entendu une explosion, mais je n'étais pas certaine de moi. Très rapidement, je m'étais mise debout attrapant mes affaires. « Oswin faut qu'on se tire. Il faut se mettre à l'abri » Quelques secondes plus tard, nous nous étions mis en route, alternant la marche et la course pour éviter de trop se fatiguer. Nous pensions courir dans le sens contraire de l'explosion, nous pensions être partis nous mettre à l'abri. Mais nous ne faisions peut-être que le penser. C'est ce que je m'étais dit en tombant nez à nez avec plusieurs dizaines de rôdeurs à côté du centre commercial.

Ainsley suivait les deux hommes. Cela faisait quelques jours qu'elle avait fait la connaissance d'Arès, mais elle ne s'accoutumait toujours pas à sa présence. C'était difficile de se retrouver à trois après l'épisode Lowell. Soit, elle ferait un effort. Faute de sourire, elle se rendrait utile, se ferait petite. Elle apprendrait à se servir d'une arme à feu puisque cela semblait rassurer Azael. Elle se surprit à l'envier d'avoir retrouvé son amant, tandis que le sien n'était plus que charogne. Maintenant, ils était trois et en vadrouille, à la recherche du camp de réfugiés. Il existait. Arès en venait. Elle ne parvenait plus à espérer l'atteindre, elle commençait doucement à se persuader que oui, ils allaient tous crever d'ici deux mètres.

C'était avec des idées noires dans la caboche que l'explosion avait retenti. Un boucan effroyable qui n'annonçait rien de bon. Elle suivit une nouvelle fois ses compagnons à l'intérieur des vestiges d'un centre commercial. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt? Cet endroit devait être une véritable mine d'or aux premiers mois de l'épidémie. Il se transformera bientôt en piège mortel, la preuve;
Les rôdeurs arrivent de les tous côtés du centre et quelque chose se rapproche d'eux. Derrière Azael, Ainsley se crispe et saisit son couteau. Elle jette des regards à gauche, à droite, derrière, et se risque à s'écarter de la silhouette protectrice pour observer à l'avant. C'est un motard qui pointe une arbalète droit sur Azael. La blonde se détache de ses compagnons, sa main armée cesse de trembler et elle avance pour mieux observer ce qui se trame à des mètres d'eux, en gardant un oeil sur le nouveau venu. Des ombres rapides à l'allure humaine, le bruit des conversations emmêlées. Les rôdeurs communiquent-ils entre eux? Ainsley meure d'envie de les rejoindre, de découvrir si les morts parlent encore, ou s'il s'agit de survivants miraculés. Mais le carreau l'en dissuade et elle reste plantée aux côtés des deux hommes, cherchant des yeux une sortie, le coeur battant. Elle se ravise, choisissant de confronter la menace plutôt que d'y assister. « Des survivants, comme toi. Nous descendre comme des lapins ne t'apportera rien, on veut juste sortir de ce guêpier avant qu'il ne soit trop tard. C'est trop demandé? » jette-t-elle à l'arbalétrier, bien décidée à ne pas se laisser impressionner. « Ecarte-toi. » Intime Howland, les yeux rivés sur les ombres dansantes.

Comment survivre dans un monde comme celui-ci ? Tout va mal, plus les jours passent et plus nos chances de survie sont faibles. Je ne savais même pas si nous allions pouvoir passer cette journée. Nous étions encerclés par des dizaines et des dizaines de rôdeurs. Ici, nous n'étions pas beaucoup et très peu armé. Nous ne faisions pas le poids. Comment survivre à cette journée. J'écoutais les autres parler, sans même décoller mes lèvres pour laisser des sons sortir de ma bouche à mon tour. À quoi bon, je ne savais pas comment nous sortir de là. Oswin demandait s'il y avait d'autres sorties, bien évidemment qu'il y en avait, mais elles devaient toutes êtres inutilisables, à cause de ces monstres qui rôdaient à l'extérieur. Une jeune femme confirmait mes dires, avant d'ajouter "en cercle", étrange, mais lâchement, je m'étais mise derrière Oswin laissant cette femme se mettre à l'avant. " C'est bien tout ça, mais on fait quoi maintenant. " Je pensais avoir parlé doucement pour ne m'adresser qu'a Oswin, mais ce n'était pas le cas, tout le monde avait dû m'entendre. J'étais incapable de répondre à ma propre question et j'espérais si fort que quelqu'un puisse nous sortir de là.

Immédiatement je me retrouve mis en joue par une espèce d'énergumène avec son arbalète à balle deux. Le pire c'est que l'individu a osé venir dans le centre commercial avec sa moto, à l'intérieur, je le maudis, car les moindres bruits vont en attirer bien plus. Quel crétin. Je ne réponds néanmoins pas à ces questions, laissant mes deux acolytes faire, car je suis bien plus occupé par les rôdeurs que l'on peut apercevoir partout et par le fait de chercher une sortie à cet enfer dans lequel nous venons d'être plongé. En jetant des regards aux alentours, je remarque des vivants, dont une tête connue. Oswin est là, et dans un sens ça me fait plaisir, voir des personnes que l'on connaît soulage, mais c'est horrible parce qu'il risque de mourir ici. Je secoue la tête et me tourne vers l'autre groupe de survivants que j'aperçois au loin. Et c'est là que je défaille. Je la vois, elle. « Deirdre... » Que fait-elle ici ? Elle est vivante, Arès me l'avait dit... mais je la vois. Bon sang de bon soir. Je me précipite, rangeant toutes mes armes pour ne pas effrayer ceux qui sont avec elle. Je dis son prénom, plusieurs fois en courant vers elle, je la vois faire de même et je l'attrape dans mes bras, la serrant tout fort contre mon torse. « Petite sœur... » Et je me mets à pleurer, encore, de soulagement cette fois-ci. Plus d'un an que je ne l'ai pas vu, et elle a survécu. On se l'était promis, on doit rester ensemble, on se retrouvera, on se l'était promis quand on était enfants. « Reste avec moi... il y a Arès pas loin, je l'ai retrouvé aussi ! Il me cherchait ! » Mais c'est là que je vois, que je les vois, ils sont tous là, à entrer par centaines dans le centre commercial. Les rôdeurs, ils approchent, et ils sont là pour nous. Nous dévorer.

Il n'y a plus le temps de discuter ou de fêter de bien sombres retrouvailles. L'heure est au combat ; tous les efforts pour combler l'entrée d'où débarquent les rôdeurs sont vains. Ils arrivent par centaines, pulvérisant tout sur leur passage. Il faut lutter, fuir, se cacher, mais il faut tenter quelque chose, votre vie en dépend. L'heure du combat est arrivé, sortez vos armes, armez-vous de votre courage afin de ne pas périr dans d'atroces souffrances. Faites en sorte de protéger votre vie, celle de vos proches, luttez pour rentrer chez vous ou continuer à fuir la menace zombie. Mais ne restez pas immobile, car ce serait signer votre descente vers les enfers.

Indications:

hrp:

Un hurlement se fait entendre dans mon dos, alors que je lâche ma petite sœur. Le mec à l'arbalète est mort, mordu par un rôdeur. Je ne vais pas dire que cela m’attriste, parce que ce n'est pas le cas, mais les personnes ici semblaient le connaître plutôt bien. Je ferme les yeux, comptant jusqu'à trois afin de reprendre mon calme. Il faut qu'on trouve un moyen de se barrer d'ici, et surtout de tous rester en vie, ce serait bien mieux. Il y a déjà une personne de morte, inutile d'en rajouter d'autres. C'est à ce moment qu'une blonde fait son apparition, je ne la connais pas, mais elle me semble bizarre, un peu solitaire. Peu importe, si on veut tous vivre, il faut être soudés les uns avec les autres, dans le cas échéant, c'est la mort assurée. Et un autre, je vois une main armée apparaître, puis une qui ne l'est pas, et enfin un corps. « Je suis pas mordu ! » Oui, c'est bien, tant mieux pour toi. Je jette un coup d’œil aux environs et constate que mes camarades me rejoignent. C'est bien mieux ainsi. Tous réunis, il est temps de décider quoi faire. « T'as raison, vaut mieux se disperser par petits groupes, on fera moins bruit et on pourra trouver de quoi se battre, et pourquoi pas une sortie, même si j'en doute sérieusement, tout a été verrouillé quasiment ou alors il y a des centaines de ces monstres agglutinés sur les entrées. » Je me retourne et les vois et qui arrivent sur nous. Bon sang, ils sont trop nombreux, ce n'est pas une bonne chose. Je finis par rejoindre Ainsley et Arès, je ne sais pas si Deirdre va suivre, j'aimerais bien, mais elle semble également en sécurité avec les trois autres, même si je ne leur fais pas entièrement confiance. Puis il y a le vieux, je lui fais signe de nous rejoindre. « J'sais pas vous, mais moi je vais dans le supermarché, là-bas il doit rester pas mal de trucs. » Et en disant ça, j'attrape le couteau qui est dans ma botte et le plante d'un geste rapide et souple dans la tête du premier rôdeur qui est à notre portée. Le combat commence désormais.

Ils ont courru, cherchant une sortie, une cachette ou de quoi se battre. Ils ne sont pas idiots, sinon ils seraient déjà morts. Mais un accident est si vite arrivé quand on confond vitesse et précipitation. C'est ce qui malheureusement arriva à Louise Barker, qui dans son élan glisse sur une tâche de graisse au sol et tombe contre une étagère brutalement. Étagère dont le contenu se renverse sur elle et l'ensevelis de livres. Les blessures sont de simples contusions et quelques vertiges. Mais attention à ce que ça ne se reproduise pas.

Indications:

« D'accord. » Ces mots n'étaient pas une promesse, mais simplement des paroles pour le rassurer. Je n'avais pas envie de tous les sauver, je savais que j'allais risquer ma vie en le faisant, mais si quelqu'un voulait s'en prendre à Oswin, je n'allais pas rester là sans rien faire, j'allais bien évidemment tout faire pour le sauver. Oswin m'avait attrapé la main, c'était une habitude chez lui, pour que je le suive. Nous étions dans un magasin de bricolage apparemment, ça pouvait être utile. « C'est bien ce que je comptais faire. » Je n'allais pas m'encombrer de trucs bien trop lourds pour moi, ils n'allaient faire que me ralentir et ne me servir à rien, je n'allais pas pouvoir les utiliser, pareil pour ce qui était inutile. Nous cherchions quelque chose, le moindre petit objet qui pouvait nous aider à survivre, à se battre. Pendant ce temps, un rôdeur était entré dans la pièce, Oswin avait vite réagi et c'était chargé de ce problème, je n'avais entendu que du bruit, aucun visuel n'étant pas dans le même rayon qu'Oswin. Je n'avais trouvé qu'une vieille pelle, il manquait la moitié du manche, mais je n'avais trouvé que ça pour me défendre, c'était déjà ça. Oswin était venu me chercher, nous devions rejoindre le reste du groupe. Les rôdeurs étaient de plus en plus nombreux, nous devions trouver une sortie, nous n'allions jamais pouvoir survivre. Je longeais les murs évitant les étagères qui se trouvaient sur le mur avec des livres, il y avait peut-être eu un écrivain ici, pour faire découvrir son nouveau livre ou je ne sais quoi, avant que cet endroit ne soit abandonné. Les coins étaient très peu éclairés, mais il n'y avait pas l'air d'avoir de sortie telle que des bouches d'aération par ici. Je pouvais rejoindre le groupe, ce n'était pas là que nous allions pouvoir s'enfuir. Sans comprendre pourquoi, ma jambe était partie à l'avant et le reste de mon corps vers l'arrière, me cognant dans une des étagères que j'avais soigneusement évitée auparavant. Une fois sur le sol, la pile de livres m'était tombée dessus. L'étagère s'était détachée d'un côté, usée très certainement. Tout le monde avait dû me voir tomber, au moins je m'étais un peu d'humour dans cette sale journée. Je devais être couverte de bleus et de coupure, j'avais déposé ma main sur l'arrière de ma tête, il n'y avait que très peu de sang, rien de grave. En revanche, j'étais prise de vertige qui m'empêchait de me relever seule. Il y avait des centaines de rôdeurs autour de nous et moi, je me blessais à cause d'huile et de livres.