Ils étaient anciens ou récents, propres et entretenus ou dégradés par le temps, mais ils étaient ce que la ville était, tous ces bâtiments qui ont permis à des milliers de personnes de faire un tas de choses. Il s'agit, aussi bien, des hôpitaux, que des centres commerciaux, des bureaux, de vieilles maisons, ou de vieux immeubles... Tous les bâtiments sont aujourd'hui à moitié détruits, en ruine, certains tiennent à peine debout, pour certains il manque un plafond, un mur, d'autres sont dans un état correct, malgré les dégradations du temps, des voyageurs et des rodeurs.

Elles étaient souvent pleines de vie, de monde et animées. Elles permettaient aux nombreux habitants ou aux passants de se rendre, à pied ou en voiture, d'un endroit à un autre. Aujourd'hui, elles ne sont plus rien. Juste un endroit que beaucoup jugent dangereux, en effet être à découvert sur les grandes voies, ce n'est pas très prudent par les temps qui courent. Quelles soient grandes ou petites, qu'il s'agisse d'une rue principale ou d'une petite ruelle, elles sont jonchées de cadavre en décomposition, de rodeurs morts, de débris en tout genre, elles sont abimées, parfois à moitié détruites. Dans ces rues, le monde semble être mort puisque plus rien ne bouge.

Autrefois, ils faisaient le bonheur des enfants, des couples, des groupes d'amis et des solitaires qui aiment marcher, s'amuser ou pique-niquer. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de rien. Ce ne sont plus que des étendues d'herbes, d'arbres et de vieux jeux d'enfants à moitié détruits. Ces anciens parcs, ces anciennes aires de jeux... Tout, il n'y a plus rien de vivants. Détruit par le temps, par les rodeurs, par les moyens utilisés pour les détruire, ces espaces ne sont plus des espaces de détente. Les survivants y restent rarement, trop à découvert, rien pour se mettre à l'abris.