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 We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth

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Greg Kane
Greg Kane
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MessageSujet: We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth   We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth EmptyJeu 13 Oct - 16:54

We have no future
heaven wasn't made for me

We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth 6hi8mg We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth Giphy We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth Tumblr_nc0b1qHD8v1tp4ydeo5_250




Ça faisait des semaines qu’il fouinait dans le coin à la recherche de Jimmy et des polaks. Beaucoup auraient laissé tomber mais pas lui. Il y croyait encore. Ils avaient vécu tellement de choses en un an, c’était pas une petite séparation qui allait lui zapper le moral. Non. Et puis s’il ne les cherchait pas, que ferait-il ?

La semaine passée il avait pris un gamin sous son aile. Quatorze piges. Au même âge, il avait tué son père et croupit en maison de redressement. La vie de ce gosse n’avait rien à envier à la sienne de l’époque. Et fut bien plus courte. Il avait été mordu. S’il avait été plus vieux, Greg l’aurait abandonné ou flingué d’office. Mais là, trop dur. Comme quoi il y avait un cœur qui bat sous cette carapace. Il avait veillé sur le gamin, Brett, jusqu’à son dernier souffle. Là, il avait dû l’abattre. Sans doute la pire chose qu'il ai jamais eu à faire de sa chienne de vie. Tuer un gosse, même s’il ressemble à un monstre, y’a certainement rien de pire. Si : le violer avant, mais il n’était pas pervers et pensait comme un mec normal, ou presque, donc… bref. Il se souvenait de la première personne qu’il avait dû tuer. C’était pour sauver Sam qui était à deux doigts de se faire dévorer. Il avait buté le mec et il avait vomi ses tripes. Tuer son père, un enfoiré de première c’était une chose mais buter un mec, comme ça, s’en était une autre. Ce qu’il ignorait c’était que cette folie meurtrière n’était que le début de sa nouvelle vie ! Depuis, il ne comptait plus. Il avait même parfois l’impression que le sang sur lui ne partirait jamais. Il pouvait le voir même quand il était propre. Début de la folie ?
Aujourd’hui il avait besoin de bouffe. Marre des écureuils et des racines. Il était de retour au cœur de la ville.

Il avançait prudemment, son arbalète à la main et un fusil de chasse en bandoulière. Tant qu’il était en ville, il essaierait de trouver des talkie-walkie car c’était une vraie galère de ne pas avoir de contact avec les autres. S’ils en avaient eu, ils ne seraient pas séparés. Lui qui n’avait même pas de téléphone portable, ou peut-être un à carte qui trainait quelque part, aujourd’hui il comprenait l’intérêt de ces perles de la technologie. Soudain, son regard fut attiré par un mouvement dans un restaurant chinois. Greg n’était ni fan de cette bouffe ni des niakoués mais tout non contaminé pouvait le renseigner ou lui être utile. Il jeta un œil à l’intérieur mais ne vit pas grand-chose. Il posa sa main sur la poignée et appuya : c’était ouvert. Il entra prudemment, poussant la porte de son épaule afin d’avoir son arbalète bien en main. Ça sentait le poisson pourri, les mouches squattaient là où la bouffe se trouvait pour le buffet à volonté. AU lieu de porc au caramel il y avait un corps démembré. Dégueulasse !
Un mouvement, Greg eut tout juste le temps de se décaler pour éviter de se prendre une chaise qui alla percuter la vitre de l’établissement. Cette dernière se brisa en un bruit de verre assourdissant. « Ca va pas non ! » Putain de jaunes, trop cons ces mecs ! Il n’eut aucune réponse mais entendit que la personne s’enfuyait par les cuisines. Enervé d’avoir été agressé bêtement, Greg s’y dirigea. Il poussa les portes battantes sans se montrer au cas où l’abruti lui jetait encore un truc mais rien. Il en ouvrit alors une et jeta un œil dans les cuisines, où ça puait encore plus : personne. Cependant quelqu’un tapait contre une porte et il entendit une autre se claquer : celle qui menait à la rue arrière. Bon il n’allait pas poursuivre le débile qui lui avait jeté une chaise, donc il marcha vers le bruit sourd qui provenait en fait de ce qui devait être une chambre froide. Quelqu’un était enfermé et cognait contre la porte. Ouvrir ou ne pas ouvrir ? L’instinct de Greg parla. « Hey, ça va là-dedans ?» Les coups cessèrent et une espèce de râle fut office de réponse avant que la chose, car s’en était une à coup sûr, ne se mette à marteler la porte. « Fais chier… » Greg cru entendre une voix venant de la salle. Avait-il rêvé ? Il retourna sur ses pas et ouvrit doucement les portes, braquant l’inconnu qui regardait dans le magasin. C’était une femme. « Bouge pas. T’es blessée ? » Il n’avait pas envie d’avoir une autre mauvaise surprise donc autant savoir, les présentations viendraient plus tard.
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Annabeth Heston
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MessageSujet: Re: We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth   We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth EmptyMer 16 Nov - 14:03

Je n'étais motivée pour rien aujourd'hui. Les yeux grands ouverts sur le sol froid, je n'arrivais ni à trouver le courage de me lever, ni à me rendormir. Il n'y avait plus rien pour personne dehors, sinon la mort, le froid et le chaos. Fallait trouver une raison de se lever le matin, mis plus le temps passait, plus la tâche me paraissait compliquée. Les gens (les vrais) étaient de moins en moins nombreux. L'espoir voudrait qu'ils aient trouvé le refuge à l'extérieur de la ville, mais la raison vantait plutôt la prolifération massive des affreux. Récemment, j'avais recroisé un jeune homme qui m'avait aidé une fois. L'un comme l'autre, on était surpris de savoir qu'aucun d'entre nous n'était encore devenu un affreux. Mais il était bien le seul que j'avais revu. Les autres, je préférais ne pas penser à ce qui leur était potentiellement arrivé. Ils s'en sont sortis, et ils ont fuit. Que je me disais. Admettons, je roulai sur le côté et me relevai. J'étais tombé en dormant, si on peu appeler ça dormir. Le moindre cri d'affreux plus fort que les autres pouvait signifier que l'une de ces horreurs s'approchait un peu trop, alors je ne dormais que sur une oreille depuis le début de la fin. Sur un œil aussi, mais c'était inutile, la nuit et sans électricité.
Cette pensée me donna le but de la journée : trouver des piles. Les lampes rechargeables c'était bien beau, mais ça faisait un bruit de fin du monde quand on tournait la petite molette, suffisamment pour les attirer quand il n'y avait aucun bruit alentour. Très mauvaise idée. Des piles donc. Pi' on pourrait faire un tour de quartier, vérifier qu'aucun vivant n'a besoin d'aide. J'attrapai de quoi m'habiller, simplement ; je n'allais pas en salir trop avant qu'il ne fasse froid. J'avais revu leur utilité depuis le début de l'épidémie, si on pouvait appeler ça comme ça. Ils ne protégeaient pas des morsures, mais du froid. Tenez, j'irais attraper des fringues plus chaudes que les miennes quand je serais dans le centre, avant que l'hiver ne nous rattrape et qu'on finisse par crever de froid. Faudrait déjà survivre jusque là, mais 'fallait mieux penser positif. Avec un peu de chance, on survivrait jusqu'à la fin.

Je sortis par le toit, comme toujours. La rue était plus dangereuse. D'ici on voyait tous : les rues, les toits, l'intérieur des bâtiments aux vitres explosées... Sans compter que les affreux, s'il n'entendaient pas de bruit, ne levaient pas la tête. Bref, les chances de survie étaient relativement plus élevées (sans mauvais jeu de mot) en hauteur. Je détestais la théorie du foutu pour foutu, et je ne descendais qu'en cas de nécessité absolue, ou une fois arrivée à destination.
Je détestais l'hypercentre. Ça puait littéralement la mort, et le silence n'était rompu que par les râles des affreux. Les gens qui s'aventuraient dans ce quartier étaient soit rompus aux techniques de déplacements silencieux (donc de survie en contexte) soit des suicidaires qui n'avaient plus rien à perdre. Je détestait les deux options : les uns jouaient au chat et la souris, les autres mettaient en péril la survie de tous, pas seulement la leur. Un horrible fracas en contre-bas me fit tourner la tête. Une vitre venait d'exploser, coupant net le silence et sonnant comme un appel à table pour les affreux. « Qui est le con ...? » Je grognai entre mes dents. D'ici peu, la zone entière croulerait sous les affreux, alors la logique et l'instinct voudrait que je me casse en courant loin d'ici. Seulement, si quelqu'un avait besoin d'aide en bas, je ne pouvais pas prendre le risque qu'il devienne affreux lui aussi. Bon. Je m'approchai au plus proche de l'origine du bruit sur le toit et ne descendis que lorsque je fus sur le bâtiment à côté de celui dont la vitre avait explosé.

Un ancien chinois, dont le buffet était agrémenté d'un corps immobile. Les membres dispersés à travers la pièce du cadavre ne risquaient pas de faire du tord à grand monde. Ce n'était pas un affreux, juste un mort, un vrai. « Appétissant... » Je plissai juste le nez à l'odeur, mais refusai à montrer un autre signe quelconque d'inconfort. La vitre, brisée de l'intérieur, indiquait qu'il devait avoir quelqu'un dans ce fichu bâtiment, et en ce moment, montrer un signe de faiblesse devant un autre vivant revenait à s'incliner et à laisser mon sort entre les mains d'un inconnu... hors de question. « Montre toi... », marmonnai-je entre mes lèvres. Sitôt demandé, sitôt exhaussé. Tant mieux, parce qu'on avait pas le temps de niaiser sur place. Fallait déguerpir avant l'arrivée des affreux. L'arbalète braquée sur moi ne me laissait pas sereine, mais je n'en montrai rien. « Bouge pas. T’es blessée ? » . Vêtue uniquement d'un short et d'un tee-shirt, si j'avais été blessée il l'aurait vu directement. Ah, les rangers pouvaient cacher une blessure à la cheville, mais non, je ne tiendrais sans doute pas aussi bien debout si ça avait été le cas. Le seul truc planqué dans mes pompes, c'était un couteau. Un autre, plus large, pendait à ma ceinture. Je désignai le cadavre sur le buffet d'un coup de menton. « Pas plus que lui. ».
Cet homme devait être sacrément ralenti pour rester planté là à attendre le beau temps, parce qu'aux dernières nouvelles, lui ou l'un de ses petits camarades avaient explosé une vitre à grand coup de chaise, et les affreux ne pouvaient pas avoir manqué le bruit. « Bon mon grand, je sais pas si t'es perturbé ou quoique ce soit, mais faudrait qu'on bouge si tu veux pas servir d’apéritif pour les affreux. » J'essayai au maximum de paraître indifférente à la situation. En vérité, entre un carreau dans la poitrine ou faire le repas des affreux, le choix paraissait évident, mais autant éviter les deux. « Alors baisse ton arbalète, et on se tire, pas vraiment le moment de faire les présentations. » J'espérais qu'il comprendrait au moins l'urgence de la situation.
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Greg Kane
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MessageSujet: Re: We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth   We have no future heaven wasn't made for me ♫ feat. Annabeth EmptyVen 18 Nov - 23:11

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Greg braquait toujours son arme en direction de la personne qui tentait d'entrer sans faire de bruit. Pour le surprendre ? Aucune idée mais il était du genre parano. Il lui demanda aussitôt si il ou elle était malade. Question conne peut être mais bon... A la voix il pourrait savoir un minimum. C'était une fille, la voix claire, pas l'air d'être fiévreuse ou en stress. Ce devait être bon signe. Elle lui répondit qu'elle n'était pas plus blessée que le cadavre sur la table mais ne s’enquit pas de son état à lui. Maintenant qu’il la voyait un peu mieux malgré le contre jour, il la détailla rapidement. Pas le genre de nana qui devait gueuler devant une araignée, à priori. Et même plutôt du genre à caractère vu ce qu’elle lui balança ensuite. Il pencha la tête sur le côté et haussa un sourcil.
« J'ai l'air d'un demeuré ? »
Elle voulait qu’il baisse son arme et il n’en voyait pas dans sa main. Ce qui n’aidait pas sa parano. Personne ne sortirait les mains dans les poches. Et qui dit qu’elle n’était pas une des filles de l’hôpital et que tout ça était un putain de piège ? Il connaissait les rumeurs maintenant et il les avait quelques peu emmerdé ces derniers temps pour tenter de savoir s’ils avaient ses amis. Il avait chopé un des mecs et l’avait fait parler. Les polaks et Jimmy n’y étaient pas. Vu qu’il n’avait pas laissé repartir ce gars, il ne doutait pas une seconde que ces fumiers lui feraient la peau. Greg n'était pas aimable et il n'en avait rien à foutre. Ce que les autres pouvaient penser de lui ne l'avait jamais intéressé outre mesure. Il était hargneux, moqueur, impulsif et j'en passe ! C'était à prendre ou à laisser. Biensur il avait des qualités mais il n'y avait pas grand monde pour en profiter, à moins qu'il soit de bonne humeur et là ce n'était pas le cas.
Mais déjà un râle lui imposait de faire confiance à la greluche. Greg pesta. « Cassons nous. » Ce n'était pas une réelle invitation mais elle avait la même idée alors bon... Il se dirigea vers l'arrière boutique sans lui tourner le dos puis la laissa passer pour filer par derrière, autant ne pas affronter ce qui approchait. Lorsqu’ils sortirent il y avait deux marcheurs dans la ruelle, en train de bouffer un type. Sans doute le nem. Greg serra son arme et grogna légèrement. Ca faisait vraiment chier. En même temps, deux mecs c’était carrément gérable. Ils pouvaient les esquiver ou les dégommer easy. Mais qu’est ce qu’il y aurait dans la rue ensuite ? Il se mordilla les lèvres. La brune lui indiqua le fond de la ruelle. Il y avait un grillage qui donnait sur une autre mais personne là. Si tous les dalleux étaient à l’avant de la boutique, autant s’en éloigner. Il la suivit et ils escaladèrent la grille, les deux marcheurs les remarquèrent trop tard.
« Tu connais bien cette ville ? »
Lui non. Alors il voulait bien aller au gré du vent et en découdre mais si elle avait un plan, il était preneur. Il l’observait en coin, toujours pas certain de pouvoir lui faire confiance.
« T’es avec qui ? »

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